DESSIN DE PRESSE DE PLANTU.

B) LES PEINES ENCOURUES

En Chine, les "cyberdissidents" sont sévèrement punis par la loi.
Ces « cyberdissidents » s’exposent donc a des sanctions décidées par un tribunal. Ainsi, les peines risquées vont des amendes à l’emprisonnement, voire à la peine capitale pour des «accusations d’atteinte à la sécurité de l’Etat». Les procès se déroulent la plupart du temps à huis clos, on parle même de torture en prison. Ils ont lieu alors que les prévenus ne sont pas présents à l'audience, ils attendent leur sentence en prison.
La Chine détient le record mondial d’internautes en prison : selon Reporters Sans Frontières, sur 68 cyberdissidents emprisonnés dans le monde début 2008, 49 le sont en Chine, le plus ancien depuis 1999. L’objectif de ce nombre record est selon Pierre Haski «d’envoyer un message à l’ensemble des Chinois pour qu’ils comprennent que l’Etat sait tout et peut tout savoir». Même si ce n’est sans doute pas vrai, le doute s’installe dans les esprits. Comme nous l’explique un universitaire hong-kongais : « il est plus facile de bloquer les esprits que les sites ».
Parmi les cas les plus médiatisés, citons Lin Hai (2 ans d’emprisonnement pour avoir fourni des adresses e-mails à un magazine en ligne américain), Wang Youcai (11 ans pour avoir correspondu par e-mail avec des dissidents chinois à l’étranger), et Huang Qi (5 ans pour avoir publié sur son site Web des articles sur Tiananmen).
Nous pouvons donc en conclure que les «cyberdissidents» chinois sont sévèrement réprimandés, et que les 49 «cyberdissidents» emprisonnés servent a dissuader les 200 millions d’internautes chinois de mettre en ligne des informations interdites par le gouvernement.

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